Sources du nom et différentes interprétations | |
La gauloise |
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La tribu des Turlures peuplait un pays nommé le Turluron, à l’Est de Clermont Ferrand, contrée du Sud-Est du département du Puy de Dôme, autour du Mont Lure (source : dictionnaire du Gaulois) | |
La nordique |
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TUR
est une déformation du nom du Dieu scandinave THOR et le LUR est un
instrument de musique utilisé dans les cérémonies en l’honneur de
ce Dieu. Donc, selon la formulation nordique, c’est le Lur de Thor !
Les Vikings ont envahi l'Artois au IXème siècle. |
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La Provençale |
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Voir aussi Le Thor, village des Alpes de Haute Provence, situé sur la montagne de Lure. | |
La hollandaise d'Italie en Norvège |
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Emile
TURLURE a découvert (vers 1960) dans les archives de Béthune un Sieur Tullius
SILIUS
dit TURLURE d’origine hollandaise (Groninge XVIIème). On retrouve
actuellement des Silius en Norvège.
Publius SILIUS, patricien romain dont la beauté inspira une violente passion à Messaline, qui l'épousa publiquement pendant un voyage de Claude. L'empereur les mit à mort (an 47 de JC) Italicus SILIUS (Tiberius Catus), poète latin, né en 25, mort en 101. Il fut consul en 68, et choisi par le Sénat pour le gouvernement de l'Asie Mineure. Il fut le courtisan sans scrupule de Néron, puis des Flaviens. Il se laissa mourir de faim pour se soustraire aux douleurs d'un ulcère incurable. Son poème "les Puniques" (Punica), en 17 chants met en vers la troisième décade de Tite - Live, en imitant le style de Virgile ; il a pour sujet la deuxième guerre Punique, de la prise de Sagonte à la bataille de Zama. On lui attribue aussi une "Ilias latina", très lue au moyen âge. |
Complément sur l'origine du nom |
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Localisation du Hazepolder |
Selon le Larousse des Noms et Prénoms de France : D’origine Normande, TURLURE vient de l’ancien français turelure, cornemuse qui symbolisa les maris trompés (Robin Turelure), d’où le succès du surnom et des hypocoristiques (qui exprime une intention affectueuse, caressante). La turlurette (de turluete « flageolet de berger », XIIème siècle ; turelurete « cornemuse », XIVème siècle ; radical onomatopée lur-) : désigne des instruments de musique tels que le flageolet, la cornemuse, la vielle. C’est aussi le refrain d’une chanson "turelure"
est paraît-il, un mot ancien du vocabulaire hollandais signifiant
tourmenté, perturbé. On le retrouve dans
un texte du XVIème : TOURLOUROU : Soldat du centre de la France. -- Forme du vieux mot turelureau, soldat de garnison. V. Du Cange. -- Au quatorzième siècle, la turelure (prononcez toureloure) était une porte fortifiée, une sorte de château flanque de tourelles. -- « Si le tourlourou est solide sur l'école de peloton, il n'est pas moins ferré sur l'école de la séduction. » -- M. Saint-Hilaire. A propos des sobriquets : Les
sobriquets sont essentiellement tous les travers et défauts physiques,
toutes les curiosités humaines et les appellations honorifiques que
l'imagination débordante de l'être humain n'a pas manqué d'attribuer à
ses ennemis, ses voisins et, même, à ses amis. Le sobriquet touche à
divers modes d'expression : épithètes, métonymies, métaphores. Il peut
être indicatif, descriptif, ironique, caustique ou péjoratif, reflétant
la malignité publique. Tout à la fois familier et incompréhensible, délicat
et perfide, logique et inclassable, il incline à l'humilité pour qui
veut percer son origine. A
propos de TURLURE le gascon donnera : |