Les personnages célèbres de la famille TURLURE (LERICHE)

 


Le Baron TURELURE de la trilogie de l’écrivain Paul CLAUDEL

Les trois pièces de Claudel se situent :
  • la première : "l'Otage", sous l'Empire dont la fin se prévoit 
  • la seconde : "le Pain dur", sous Louis-Philippe le Roi-citoyen (1844), confrontent le destin de deux lignées dont seules les vicissitudes de l'Histoire ont pu mêler le sang, la noblesse terrienne des Coûfontaine fidèle au roi légitime et Toussaint Turelure, le fils défroqué, passé à la Révolution, de paysans du domaine. Turelure l'emporte sur Coûfontaine, il est au faîte du pouvoir, premier ministre et richissime. 
  • la troisième : "le Père humilié", se situe à Rome vers 1870-71. La ville est devenue la capitale de l'Italie et le Pape (le Père humilié) se tient pour prisonnier au Vatican. Ses deux neveux aiment Pensée, la descendante des Coûfontaine-Turelure, fille d'une juive de surcroît. Elle est aveugle, et tous trois sont des êtres d'une haute spiritualité. Coûfontaine a surmonté en Pensée, la bien nommée, la souillure Turelure, tout en ayant puisé dans cette souche vigoureuse une promesse d'avenir. Tout un demi-siècle d'histoire de l'Europe, magnifiquement, sous-tend la trilogie.

Toussaint Turelure est dans "l'Otage" et "le Pain dur" un personnage au tempérament généreux, plein de vie, de verve, immense, haut en couleurs et emblématique du bouleversement de la société alors survenu.

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A-J TURLURE de Saint - Omer (62)
  Il présente à la Société populaire des Montagnards de Saint - Omer une demande adoptée par elle le 6 ème jour de la deuxième décade du 1er mois de l'an II de la République une et indivisible, adressée à la Convention Nationale, une demande de "ne pas dissoudre la Convention avant d'avoir parachevé son oeuvre". 

-St Omer, imp JB Gougeon (s.d) In 4°, P3

 


Le peintre Jean-Baptiste Joseph TURLURE :

"La Lettre"

Huile sur panneau

19 x 17,5 cm

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Peintre de portraits et de scènes de genre, né à Arras (paroisse Saint - Nicolas de Lattre) le 11 octobre 1761, mort à Arras le 7 septembre 1816.

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Portrait de M. SIMON

Cultivateur et Conseiller en l'Election de Neufchatel, Député du Baillage de Caux en 1789

Gravé par Jean-Baptiste TURLURE

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On possède peu de renseignements sur la vie de JB TURLURE. Lors du second mariage de son frère, l'ancien terroriste Alexandre Joseph TURLURE (Arras, le 16 mars 1812), il habitait Paris. Trois ans plus tard, il fut recensé avec sa femme, Henriette Blondot, et leurs deux fils Henty, 13 ans et Emmanuel, 9 ans (AD M 3718, section D, n°1210). Son acte de décès le dit peintre en miniatures.

L'oeuvre est aussi peu connue que l'homme. Très dispersée, elle est de plus anonyme, si l'on en croit V Advielle, qui indique que le peintre ne signait pas ses productions. Les deux toiles que le Musée d’Arras conservait avant la guerre de 1914-1918, ont disparu : "le Portrait de Sothieu" (h., 33 x 44, offert par L. Gauthier en 1844) et "Scène d'intérieur", qui représentait la Famille de l'imprimeur Bocquet en train de lire (h., daté du 6 novembre 1809, 8O x 96 donné par R. Brissy en 1878). Les tableaux cités au XIXème sciècle ne sont pas localisés actuellement : "Portraits du duc et de la duchesse de Choiseul - Praslin", "Portraits de Mr et Mme Leducq" (coll. Brissy d'Arras, en 1868), "Portefaix" (portrait en pied qui figurait en 1868 dans la salle de réunion de la corporation). Nous avons pu retrouver deux effigies d'assez mauvaise qualité, un homme et une femme, qui lui sont attribuées (coll. particulière Archicourt). Signalons aussi un portrait de député, gravé par Voyez et édité à Paris par Déjabin, signé TURLURE (épreuve AD, 4J472/62).


Le Soldat de l’Empire TURLURE
Il mène la révolte à l’île de Haïti contre l’esclavage, prône l’indépendance et la République est crée.

Jean-Baptiste TURLURE de Mesnil Jourdain - Louviers (27)
  Il reçoit la Médaille de Sainte - Hélène en 1857

Le Soldat de l’Empire TURLURE
  Il reçoit le Légion d'Honneur en 1802

Robin TURELURE
Trouvère

Famille TURLURE de VELLECOUR
  A ce jour nous savons qu'elle était de la région de Metz en  fin XVIIIème  siècle, liée par le mariage aux nobles familles de : de LASSUS, de GARGAN et de BEAUFFORT !
 

"Voici quelques détails biographiques sur François de Vellecour qui ne manquent pas d'un certain intérêt historique :

Il naquit a Paris, le 02 mars 1742, de Nicolas Turlure de Vellecour et de Françoise Le Bourguignon de Bertherault. Après avoir été enseigne, puis lieutenant au régiment (le Touraine, il fut nommé successivement commissaire des guerres, commissaire principal, intendant de l'armée de Jaucourt pour l'expédition de Genève, commissaire ordonnateur principal des guerres à Thionville, Sierck et Rodemach. En l789, il fut élu député de la no­blesse du bailliage de Thionville aux États généraux. 

Au commencement de la Révo­lution, après avoir été incarcéré, Nicolas Turlure de Vellecour émigra et se rendit a I'armée des princes, puis à l'armée de Condé, dont il fut créé l'intendant général en 1794. Le marquis d’Equevilly parle ainsi de cette nomination : «  Le prince de Condé ayant reconnu la nécessité d’avoir à la tête d'une administration que la nouvelle situation rendait assez considérable, un homme susceptible d'en embrasser tous les détails, avait appelé M. Nicolas Turlure de Vellecour, commissaire ordonnateur très versé dans cette partie et qui en avait particulièrement donné des preuves pendant la pénible campagne de 1772, ou il avait été, chargé, après la retraite de M. de Calonne, des détails administratifs de cette armée. » (Campagnes du corps de Condé, t. 1, p. 373.) Th. Muret rend la même justice à Nicolas Turlure de Vellecour dans son Histoire de l'armée de Condé, t. 1, 1). 2M. 

En 1799, Nicolas Turlure de Vellecour se rendit à Londres où il obtint des fonds et fit agréer au ministère anglais un plan d’or­ganisation pour le corps royaliste. Dans son Histoire des émigrés. t. 11, p. 340, Forneron fait entendre que Nicolas Turlure de Vellecour quitta l'Angleterre mécontent du comte d'Artois. Il alla ensuite a Mittau on il entra avec voix délibérative au comité de Louis XVIII, dans l'intimité duquel il vécut et qui le chargea de remplacer le duc d’Aumont dans l'ad­ministration de sa maison. 

Revenu à l’armée de condé en1801. Nicolas Turlure de Vellecour termina avec le général anglais Crawfort, le travail de licenciement de cette armée. Il rentra en France après la dis­solution de ce corps. En 1804, il se trouva impliqué dans une prétendue conspiration dont son ami le baron de La Rochefoucauld aurait été le chef. A Sainte‑Hélène, Napoléon se rappelait cette affaire qui n'était sans doute que l’oeuvre de la police : « ,Ce M. de la Rochefoucauld organisait à Paris. dans l'intérêt du roi encore alors à Mittau. une conspiration dont le premier coup devait être la mort du chef du gouvernement. Ce M. de La Rochefoucauld a fini en prison après quatre ou cinq ans de détention. Quelqu'un ayant procuré les fils de cette affaire, un affidé de la police entra dans la conspiration pour en devenir un des agents les plus actifs. Celui ci fut prendre des lettres de créance dans un château de Lorraine, auprès d'un vieux gentilhomme qui avait tenu un rang distingué à l'armée de Condé et devait son retour à l'amnistie du premier consul. C'était lui qui était chargé d'accréditer et de procurer les moyens de parvenir jusqu'à Louis XVIII. à Ce bon et brave gentilhomme, il faut lui rendre cette justice, disait l'Empereur, ne s'y prêta qu'avec beaucoup de peine et une extrême répugnance, il était désormais bien tard, observait il, pour revenir a de pareilles entreprises. la France commençait a goûter le repos.... et il protestait surtout de son éloignement absolu a voir courir le moindre danger au premier consul. 

Après avoir vu plusieurs fois Louis XVIII à Mittau, l’agent revint connaissant tout; on arrêta M. de La Rochefoucauld et sa bande. » (Mémorial de Sainte Hélène, Paris, Barbezat, 1830, t. XVIII, p. 187.) Ce que Napoléon n'a pas rappelé, c'est que Nicolas Turlure de Vellecour fut arrêté et détenu un an au secret, avec le baron de La Rochefoucauld, qui ne mourut pas en prison, comme le croyait Napoléon, et qui eut une assez haute positon sous la Restauration. (Biographie universelle, suppl. l., t. LXXIX, p. 288.) Quant à Nicolas Turlure de Vellecour. il n'obtint pas une faveur, ce qu'il attribuait à la haine de M. de Blacas. Il mourut dans son château de Blettange, le 28 novembre 1829, conservant jusqu'à la fin de sa longue vie toute son intelligence et une mémoire qui lui permettait, à l'exemple de Louis XVIII, de citer de nombreux vers d’Horace et de Virgile"

 Propos de Monsieur Bruno de Couet


...A la fin de l'histoire du catharisme... 

  En 1423, les serments prêtés par les officiers de l’Inquisition d'Albi à l’insu de leur évêque seront révoqués et les plaintes à Rome n’y feront rien. Les pontifes soutiendront en général leurs officiers, tel l’inquisiteur Pierre Turelure en 1441, en conflit avec les évêques languedociens et recevant l’appui officiel et ferme du pape Eugène IV. Il faudra attendre le XVIe siècle pour voir l’Inquisition relever des tribunaux royaux, le titre d’Inquisiteur dans l’Eglise ne devenant que purement nominal.

... et aussi nos contemporains Robert le décorateur ensemblier de cinéma, Philippe le décorateur de théâtre et de cinéma récompensé à Hollywood, etc...


Cette liste de noms évolue au fil des informations qui nous parviennent !

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